Publié le 16 Septembre 2022

C’est désormais acté depuis le 24 août 2022, les propriétaires des logements locatifs classés F et G au DPE ne pourront plus augmenter leur loyer conformément à l’IRL (Indice de Référence des Loyers).

Sur le papier, la mesure était depuis longtemps annoncée mais qu’en est-il des décisions des bailleurs ? Sont-ils disposés à rénover leurs biens pour que la classe énergétique bascule dans le vert ? La réponse en deux points.

Des travaux oui, mais des travaux conséquents !

La loi Climat et Résilience est bien claire sur ce point. Pour de nouveau pouvoir augmenter les loyers de son logement, un propriétaire devra réaliser des travaux qui lui permettront d’afficher au minimum l’étiquette E avec un nouveau DPE.

Ceci implique de repenser la performance énergétique globale du bien en question et d’envisager un passage dans les classes supérieures, type A, B C ou D. Pour rappel, il sera interdit de mettre en location des logements classés E en 2034 : une décennie passe vite.

Les propriétaires vont-ils rénover ?

Ce n’est pas une certitude car bon nombre se retrouvent dans un dilemme cornélien, pris en étau entre le coût des travaux et l’envie de rénover. Malgré les aides de l’État et notamment celles de MaPrimeRénov’, la tâche s’avère suffisamment compliquée pour en dissuader certains.

D’autant qu’en avril 2021, l’Union Nationale des Propriétaires Immobiliers (UNPI) avait réalisé une enquête qui révélait que sur un échantillon de 4000 propriétaires bailleurs interrogés, 13% d’entre eux avait la ferme intention de vendre leurs logement et 16% refusait carrément d’entamer une rénovation énergétique. Quoi qu’il en soit, la transition est en marche depuis le 24 août.