Publié le 15 Mars 2023

Dans un contexte de crise énergétique, l’amélioration des performances énergétiques d’un bien immobilier devient fondamentale. Ces performances sont mesurées dans le cadre du DPE qui, depuis les nouvelles directives, se focalise sur les locations. Mais comment faire pour respecter ces obligations sans se ruiner ?

Les nouvelles directives du DPE

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est essentiel pour mesurer combien un logement consomme d’énergie, ainsi que le volume d’émissions de gaz à effet de serre. Selon le résultat obtenu, une note est attribuée, de A, pour les plus performants, à G, pour les passoires thermiques.

Différentes directives ont été définies depuis l’année précédente pour les biens en location, en particulier une interdiction de location pour les logements énergivores : la classe G+ en 2023 (consommation supérieure à 450 kWh/m²/an), tous les logements de classe G en 2025, ceux de classe F en 2028 et ceux de classe E en 2034.

Comment optimiser les performances d’un bien sans se ruiner ?

Pour obtenir une telle performance, il est fondamental d’améliorer le diagnostic énergétique, mais les propriétaires se heurtent à la question budgétaire. La question du coût élevé des travaux de rénovation se pose d’autant plus que les estimations du DPE sont souvent en-deçà des prix réels. Il est également nécessaire de choisir, avec l’aide d’un expert en diagnostic, les travaux les plus pertinents pour minimiser les coûts. Précisons également que ces travaux peuvent être financés en partie par des aides dédiées comme MaPrimeRénov’.

Quels sont les travaux préconisés à ce titre ?

Pour faire le bon choix, différents critères doivent être pris en compte. Parmi les travaux les plus préconisés, on peut citer l’isolation du logement, mais aussi le changement d’équipements de chauffage et de fourniture d’eau avec les énergies renouvelables. Ayant un devoir de conseil, un diagnostiqueur certifié pourra vous accompagner dans ces démarches.